Oui, l'abrogation est précipitée, nous l'avions dit. Nous avions dit qu'une fois revenus aux responsabilités, nous abrogerions cette loi parce que c'est une mauvaise loi.
Laissez-moi vous rappeler son histoire, car ce n'est pas celle que M. Chatel nous a contée. Cette loi a été proposée par le Président de la République de l'époque après des élections régionales qui avaient vu le Front national grignoter les voix de l'UMP. Il fallait un coup de menton supplémentaire. C'est une loi « coup de menton » qui n'a aucun rapport avec l'absentéisme scolaire. Celui-ci est un vrai problème, mais la réponse n'est pas de stigmatiser les familles qui sont déjà en difficulté.