Intervention de Emmanuel Macron

Séance en hémicycle du 13 janvier 2016 à 15h00
Questions au gouvernement — Restructuration de l'entreprise pentair d'armentières

Emmanuel Macron, ministre de l’économie, de l’industrie et du numérique :

Monsieur le député, vous avez raison de revenir sur ce sujet important qu’est la situation industrielle critique, dans un bassin d’emploi déjà particulièrement en souffrance, du site d’Armentières.

Ce sont vingt-cinq salariés qui sont touchés par le plan annoncé le 15 décembre dernier, en plus de la fermeture du site de Ham dont nous avons évoqué le sort hier.

Sur ce sujet, le travail initié par les pouvoirs publics et l’ensemble des collectivités territoriales est fondamental. L’ensemble des élus ici présents et le président de région, avec qui j’ai eu l’occasion d’en discuter hier, seront pleinement associés et ils auront eux aussi leur propre démarche.

Avant tout, nous avons engagé un dialogue avec la direction de Pentair pour revoir ces déclarations et étudier la façon dont nous pouvons accompagner le groupe pour améliorer sa compétitivité sur les sites français. Car, vous l’avez dit, ces choix sont faits dans le cadre d’une restructuration d’ensemble du groupe, de ses marques et de ses sites productifs.

Le dialogue est en cours. Plusieurs pistes sont apparues et devraient être poursuivies, ce qui me donne quelque espoir. Nous vous en tiendrons bien évidemment informés.

Le deuxième axe de travail est celui que nous devons conduire avec l’ensemble des donneurs d’ordre, qui ont une responsabilité en tant que têtes de filière. Les grands groupes, qu’ils soient énergéticiens, chimiques ou nucléaires, s’agissant du site d’Armentières, doivent faire des efforts en termes de commandes et c’est ce que nous leur avons demandé. Ce travail va se poursuivre dans les prochaines semaines et je vous en tiendrai également informés.

Enfin, nous devons d’ores et déjà nous intéresser aux partenaires, aux éventuels repreneurs du site de Ham et, éventuellement, aux co-investisseurs sur le site d’Armentières pour consolider l’avenir industriel de ces sites. Nous avons su le faire pour d’autres sites de la région comme celui d’Arques, par exemple, où nous sommes sortis par le haut, si je puis dire, d’un conflit et de grandes difficultés il y a quelques mois. Nous devons poursuivre dans ces trois axes et c’est ce que nous ferons.

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