On ne sait où plus on en est. Déchéance de nationalité ? Déchéance de citoyenneté ? Indignité nationale ? La garde des sceaux est remplacée par le Premier ministre lui-même pour défendre le texte au Parlement. Que d’atermoiements ! Que de yo-yo !
Les Français attendent, eux, de se sentir en sécurité. Personne, vraiment personne, n’a contraint le Président de la République à s’exprimer comme il l’a fait à Versailles. N’a-t-il donc aucune autorité ?
Et surtout, beaucoup d’autres sujets en attente ne sont pas pris en compte. Les agriculteurs français lancent un appel au secours. Crise du porc. Crise du lait. Crise de l’élevage. Crise légumière, désormais. Crise pour tous, si j’ose dire.
La crise fait des ravages dans nos campagnes. Nos paysans n’en peuvent plus. Que fait-on pour eux ?
Les PME, les artisans, les commerçants, tous ont de lourdes charges. Les normes les ralentissent. Le RSI ne les comprend pas toujours. Les marchés sont atones. Que fait-on pour eux ?