Intervention de Emmanuel Sartorius

Réunion du 16 janvier 2013 à 10h15
Commission des affaires économiques

Emmanuel Sartorius :

Je vous remercie, Mesdames et Messieurs, pour toutes les questions que vous avez posées car elles sont pour la plupart tournées vers l'avenir et c'est en effet ce qui doit nous intéresser. La situation actuelle du groupe est difficile : il faut chercher à sauver ce groupe qui est important pour notre industrie, et tout spécialement pour notre industrie automobile. Je précise que ma mission s'est arrêtée mi-septembre et que je n'ai rien reçu comme commande de la part du ministre depuis ; je n'ai donc pas d'information privilégiée à vous communiquer à ce stade.

Sur l'aspect de politique commerciale, PSA a, semble-t-il des difficultés à faire vivre les deux marques que sont Citroën et Peugeot. Il est assez révélateur de constater que, si Citroën a été acheté en 1978, ce n'est qu'en 2000 à l'initiative de Jean-martin Folz que l'on a enfin eu des plates-formes communes ! S'il existe une montée en gamme chez Citroën (notamment avec la DS), je constate également qu'il y a un fort parallélisme des modèles entre les deux groupes : la 207 répond à la C 3, la 508 à la C 5… Or, si l'on regarde par exemple Volkswagen, on observe qu'il existe des familles de voitures réservées à chaque marque qui ne se concurrencent donc pas inutilement : Audi se positionne sur le haut de gamme, Volkswagen sur le moyen de gamme et le bas de gamme est confié aux marques produites dans les pays à bas coût que sont par exemple Seat ou Skoda. Je constate que si PSA se rapproche davantage d'Opel, les difficultés risquent de s'accroître puisque marques et modèles sont concurrents.

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