Mme Clotilde Valter a évoqué les indicateurs qui annonçaient le désastre actuel et qui n'ont pas assez été pris en compte. Je suis d'accord avec M. Emmanuel Sartorius sur le fait que les problèmes de management ont perturbé les choix stratégiques.
Il faut que la structure de l'actionnariat laisse une grande liberté de choix au management.
PSA accumule les difficultés puisque ce groupe ne dispose pas d'entrée de gamme, ni de haut de gamme – qui sont les segments qui souffrent le moins de la crise – et vend essentiellement en Europe – qui est l'une des zones géographiques les plus affectées par la baisse des ventes.
Notre diagnostic est que PSA dispose d'une belle technologie mais souffre d'un certain déficit d'image. Audi a su capitaliser à partir de ses succès de rallye, ce que peinent à faire les marques françaises. L'alliance actuelle ne répond pas de façon suffisante aux défis.