Lorsque j'ai rencontré Michel Rollier, président de la plateforme de la filière automobile, il m'a fait part d'un premier constat, son grand désarroi pour définir le périmètre de cette plateforme.
En matière de sous-traitants, on compte, d'une part, ceux de taille internationale – Valeo, Michelin, Faurecia, etc… –, qui s'en sortent bien et, d'autre part, ceux de rang 2, 3 ou 4, qui éprouvent les plus grandes difficultés. Ces centaines de PME constituent le gros des effectifs et ont des problèmes de survie du fait de leur manque de moyens financiers, de leur faible internationalisation et de la forte concurrence sur le secteur.