J'ai été un peu déçu d'apprendre qu'il n'existait plus de milieu non affecté par les néonicotinoïdes : en l'absence de vraie zone témoin, il semble difficile d'établir des comparaisons pertinentes, ce qui peut susciter certaines interrogations, notamment au vu de la répartition des taux de mortalité sur laquelle notre collègue Jean-Marie Sermier a attiré notre attention il y a quelques instants.
J'aimerais savoir si la notion de seuil de nocivité a un sens. Par ailleurs, pouvez-vous nous préciser si la compensation observée au sein des ruches fonctionne sur le long terme, ou si elle aboutit à un changement décisif de la nature de la ruche ?
Pour ce qui est des nouveaux produits en cours de mise en point, s'agit-il vraiment de nouvelles molécules, ou simplement de nouvelles recettes ?
Enfin, comment peut-on expliquer la stabilité quasi parfaite des rendements en dépit de l'interdiction partielle des néonicotinoïdes, qui aurait dû avoir des conséquences en termes de pollinisation ?