Je suis très réservée face à cette logique, car la réflexion n'est pas mûre. Il faut mesurer ce que l'on peut faire ne serait-ce qu'avec le prénom, le nom ou le visage d'une personne : certains algorithmes peuvent effectuer toute une série d'analyses qui posent des problèmes au regard des valeurs républicaines. Considérer que la protection des données personnelles se limite à la vie privée et à la question de la réputation des personnes serait un recul en matière de protection des droits et des libertés. Je comprends le raisonnement, mais nous devons être prudents, c'est pourquoi je soutiens plutôt l'argumentation de Mme la secrétaire d'État.