Intervention de Karel De Boeck

Réunion du 13 janvier 2016 à 9h30
Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire

Karel De Boeck, administrateur délégué et président du comité de direction :

En octobre, madame la rapporteure générale, quatorze stress tests ont été conduits, que nous avons ratés de très peu, de l'ordre de 200 millions, sur 10 milliards. Au vu de ce faible montant, la BCESSM n'a pas souhaité nous imposer de nouvelles contraintes ou conditions d'augmentation de capital. Il faut également souligner que les stress tests s'appliquent à des banques en continuité plutôt qu'à des banques en résolution ordonnée. Nous avons dû par exemple dresser une évolution de bilan comme si nous pouvions encore faire de nouvelles affaires. Or il est totalement exclu que Dexia, DCL ou n'importe quelle entité qui n'a pas été vendue à ce stade – à l'exception d'une filiale en Israël – revienne sur les marchés.

Sommes-nous exempts de stress tests à l'avenir ? Nous le sommes probablement pour toujours, étant donné que la BCE a accepté le plan que Dexia a présenté à la mi-2012 avec la Commission européenne. Nous avons dû nous battre pour qu'il en soit ainsi. Nous avons montré que, si tous les actifs de Dexia étaient vendus immédiatement, la perte serait de 35 à 50 milliards, alors que les débiteurs sont de qualité et qu'attendre peut avoir un sens, qu'il existe des solutions présentant des pertes bien moindres qu'une liquidation immédiate ou une résolution en deux ou trois ans comme le prône souvent la Commission européenne.

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