Intervention de Karel De Boeck

Réunion du 13 janvier 2016 à 9h30
Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire

Karel De Boeck, administrateur délégué et président du comité de direction :

Dexia n'a pas apporté de garanties à la SFIL. Cela a été libellé ainsi dans le SPA (sell and purchase agreement). La société, avec un capital de 1,8 milliard, a été vendue pour un euro – et en fait moins 40 millions d'euros, car le split informatique était aux frais de Dexia – avec les garanties usuelles dans des transactions à prix symbolique. C'est le texte du MOU (memorandum of understanding). Le texte du SPA est bien plus compliqué mais cela revient à cela. Quand on vend une société avec une perte de 1,8 milliard à l'État français, on ne donne pas des garanties en plus.

Nous avons des problèmes de coopération avec la SFIL, ce qui est dommage. Dans cette histoire des crédits désensibilisés, la France a consenti un effort énorme. Je dirai tout de même ceci : nous avons été confrontés à un monde d'amnésie et d'hypocrisie. Nous n'avons jamais réveillé un maire le samedi à cinq heures du matin pour demander sa signature ! La France a une très bonne organisation administrative.

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