En tant qu'élu local et maire, j'ai travaillé de très nombreuses années avec Dexia, qui n'a pas été remplacée à ce jour. Je n'ai jamais eu le sentiment, en travaillant avec eux, qu'ils faisaient les choses à la légère. Nous étions dans une relation de confiance mutuelle.
On a proposé à Dexia, dans une situation extrêmement difficile, d'être recapitalisée par des États qui n'en avaient pas les moyens : cela revient bien à cela, puisque nous nous sommes rendu compte que ça ne pouvait pas marcher. Il faut qu'à quelque chose malheur soit bon ; nous devons en tirer les leçons en ce qui concerne les structures à mettre en place, notamment dans le monde de la finance, qui nourrit tant de méfiance parmi nos concitoyens. Il faut trouver des systèmes beaucoup plus simples et compréhensibles.