Je précise que lorsque je parlais tout à l'heure de payer des droits d'auteur sur un livre avec lequel je me serais faite photographier, c'était de l'humour… Il est certain que, compte tenu des freins qui font obstacle à leur consultation, le marché français des livres numériques ne risque pas de se développer très rapidement ! C'est le serpent qui se mord la queue… alors qu'à l'extérieur de nos frontières, il est en pleine expansion, et les éditeurs français de livres numériques le savent parfaitement.
Il s'agit aussi de simplifier la vie des bibliothécaires contraints de négocier livre par livre avec chaque éditeur, chacun imposant ses conditions particulières. Ainsi, certains ouvrages numériques ne peuvent être prêtés que cinq fois, d'autres deux ou trois fois : personne ne peut se sortir d'une situation aussi aberrante !