Toute transition bouscule l'ordre établi.
L'Assemblée nationale et les ministères se transforment parfois en bureau des plaintes lorsqu'il s'agit de faire adopter des réformes.
Je peux toutefois vous assurer que le ministère de la recherche est sensible aux préoccupations exprimées par les petits éditeurs, en particulier dans les sciences humaines et sociales, à telle enseigne qu'il s'est engagé à les accompagner sur plusieurs années, notamment en maintenant les abonnements des bibliothèques publiques à leurs revues.
La solution proposée par le rapporteur me semble la bonne. Il n'est pas question de tuer l'édition française. Nous devons l'inciter à évoluer et à trouver de nouveaux modèles économiques à l'ère numérique.