Intervention de Olivier le Gall

Réunion du 16 janvier 2013 à 9h45
Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire

Olivier le Gall, directeur général délégué à l'organisation, aux moyens et à l'évaluation scientifique de l'INRA :

S'agissant des abeilles, l'INRA a structuré son dispositif de recherche autour de deux pôles : d'une part le laboratoire d'Avignon, qui mène des travaux sur les aspects de toxicologie, d'écologie des abeilles (sur l'abeille sauvage mais aussi sur les abeilles domestiques), mais aussi d'apidologie - l'observation de la vie au sein de la colonie et de la ruche -, et, d'autre part, le centre d'études biologiques de Chizé, ainsi que l'Unité expérimentale d'entomologie du Magneraud, près de Surgères, qui explorent le champ des grandes cultures. Les études actuelles, conduites en collaboration avec les instituts techniques comme l'ACTA, réseau qui regroupe les filières animales et végétales, et l'ITSAP, Institut technique et scientifique de l'apiculture et de la pollinisation, organismes avec lequel nous nous sommes associés sur le site d'Avignon, portent également sur l'abeille dans le système de culture, car elle s'y trouve soumise à d'autres éléments de stress.

Ces travaux ont débouché sur l'étude mentionnée par Claude de Ganay, puis sur une demande particulière que nous tentons de satisfaire, avec nos partenaires de l'ACTA et de l'ITSAP, au moyen de dispositifs expérimentaux déjà en place - puisque des colzas d'hiver ont été plantés – mais qui ne fonctionneront normalement qu'au printemps. Ils sont de nature relativement complexes : alors que nous avions réussi à mesurer exactement quelle dose de produit chaque abeille absorbait, on nous demande désormais de déterminer tous les éléments que chacune récupère dans l'environnement. Or on ne peut pas les tenir en laisse… (Sourires)

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