Vous avez évoqué la baisse constante du volume du courrier à distribuer, dont nous sommes tous conscients, mais la progression constante des achats en ligne entraîne forcément la croissance du nombre de colis. Dans quelle mesure ces deux mouvements se compensent-ils ?
Lors d'une précédente audition, vous vous étiez engagé à maintenir les 17 000 points de contact en France. Qu'en est-il aujourd'hui ?
Comme vous l'avez indiqué, le groupe La Poste partage les orientations du rapport de notre collègue Jean Launay qui prône la multiplication des maisons de services au public, lieux uniques de multiples démarches administratives de la vie quotidienne. Où en est-on en ce qui concerne l'objectif d'en créer 1 000 ?
Ma dernière question porte sur la baisse de la fréquentation des bureaux de poste. Le contrat de présence postale territorial 2014-2016 indiquait que toute modification des horaires d'ouverture des bureaux de poste situés dans les zones prioritaires serait désormais précédée d'un dialogue et d'une information écrite au maire, et offrait une garantie de douze heures d'ouverture minimum par semaine. Cependant, des communes de montagne nous indiquent que des réductions d'horaires ont encore été décidées sans concertation préalable. Ces réductions consistent le plus souvent en fermetures du bureau de poste le samedi matin, c'est-à-dire au moment de plus grande affluence des usagers, notamment pour les services liés à La Banque Postale. Que pouvez-vous nous en dire ? Quelle est la stratégie du groupe concernant les bureaux de poste dont l'amplitude d'ouverture est inférieure à douze heures par semaine ?
Enfin, êtes-vous toujours favorable à la distribution six jours sur sept ?