Avant d'en venir aux questions, je vous indique que je suis membre de l'Observatoire national de la présence postale (ONPP) et de la Commission supérieure du service public des postes et des communications électroniques (CSSPPCE). Je voudrais louer les talents de pédagogue dont vous faites preuve à l'égard des parlementaires que nous sommes, quand il s'agit d'expliquer les transformations de La Poste, les enjeux auxquels vous êtes confronté, la manière dont vous abordez ces mutations avec vos équipes nationales, régionales ou départementales.
Comme Mme Marie-Noëlle Battistel, je regrette que des modifications d'horaires et des fermetures de bureau de poste les samedis matins aient encore lieu, parfois sans que les maires concernés ne soient prévenus. C'est une réalité. Cela étant, je reconnais que vous faites de gros efforts pour accompagner la mutation de La Poste en essayant de répondre aux besoins des territoires et d'être proche des élus. La tâche n'est pas facile.
Ma première question porte sur les maisons de services au public. Pourriez-vous faire un point sur les difficultés rencontrées lors de leur création ? D'autres opérateurs nationaux ont signé une convention avec vous afin de participer à la mise en oeuvre de ces maisons, comme l'avait évoqué le Premier ministre. Or il semble que la déclinaison départementale ne soit pas toujours évidente et que les messages ne soient pas forcément clairs.
Ma deuxième question se rapporte à l'international où votre groupe a réalisé 18 % de son chiffre d'affaires en 2014. Pourriez-vous nous faire le point sur vos projets de développement en dehors de l'Europe ?