Je salue le souci de l'humain que vous manifestez tant dans l'entreprise, au travers de votre projet « un avenir pour chaque facteur », que pour le pays, avec votre volonté de faire de La Poste la première entreprise de services de proximité humaine.
Cette préoccupation a connu une traduction sur le territoire et dans la redéfinition de ce que j'appelle le service public à la française, un service public préservé et modernisé en alliant l'humain et le numérique, ainsi qu'en témoigne votre présence au CES – Consumer Electronic Show – de Las Vegas.
L'État reste actionnaire, directement ou indirectement, de la Poste. L'articulation avec les autres opérateurs exerçant des missions de service public est-elle satisfaisante ? Doit-on continuer à l'encourager pour qu'elle s'améliore ?
Je ne peux pas laisser de côté la question de la présence physique – mes collègues ont évoqué les horaires réduits et les samedis matins. Comment le groupe va-t-il utiliser le levier numérique tout en restant au service des territoires ?