S’agissant de la formation professionnelle, nous savons que, depuis des années, elle est orientée vers ceux qui en ont le moins besoin. Nous le savons, et c’est précisément ce qui a conduit au vote de la loi Sapin réformant la formation professionnelle. Il est bien sûr audacieux et ambitieux de vouloir former 500 000 demandeurs d’emploi. De quoi allons-nous partir ? Des besoins des entreprises, avec l’ensemble des partenaires : les présidents de région, avec qui nous travaillerons sur chaque bassin d’emploi, les organismes paritaires collecteurs agréés – les OPCA – et les branches professionnelles. Nous allons développer des outils que vous connaissez bien et qui sont efficaces : la préparation opérationnelle à l’emploi, la conclusion de 50 000 contrats de professionnalisation au profit des métiers non pourvus. Voilà des mesures très concrètes, qui permettront véritablement d’améliorer la situation sur le terrain.
Enfin, vous nous parlez de la nécessité de baisser le coût du travail. Le Président de la République l’a dit très clairement : dans l’attente du basculement du CICE en baisse de charges, nous mettons en place une prime à l’embauche qui, dans une période de reprise de l’activité économique, permettra d’accroître notablement le nombre d’embauches. Par ailleurs, le projet de loi Travail, que je prépare pour mars prochain,