Monsieur le ministre de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt, je m’interroge sur les dispositions prises pour enrayer la maladie dite « influenza aviaire ». Elles permettront peut-être à la France de relancer ses exportations de volailles, mais la voix des producteurs fermiers a-t-elle été entendue ? J’ai reçu hier, à Bergerac, des éleveurs fermiers qui commercialisent en circuit court. Certains d’entre eux pratiquent l’accueil à la ferme et fournissent les bonnes tables.
D’ores et déjà, ils savent que ces mesures représentent la perte d’une année de production pour les oies, de six mois pour les canards. Ces fermes emploient de nombreux salariés à temps plein, grâce à la transformation et à la vente directe.