Madame la députée, je vous prie d’excuser l’absence de Ségolène Royal, retenue par un débat au Sénat. Mais, au fond, votre question concerne tout autant le ministre de l’économie, puisqu’elle est essentiellement une critique de la politique de l’État actionnaire.
Précisons tout d’abord que la situation d’EDF et celle de Renault n’ont rien à voir.
S’agissant d’EDF, je vous invite à examiner les cours des actions de tous les énergéticiens mondiaux. Si vous pensez qu’une commission parlementaire, un ministre, que sais-je encore, peut décider de changer la réalité d’un marché mondial, je me trouve dans l’obligation de vous dire que ce n’est pas le cas ! Si l’action d’EDF baisse, ce n’est pas à cause d’immixtions de l’État actionnaire, bien au contraire.