Nous voulons les faire réussir, à la fois en donnant de nouveaux moyens à l’éducation nationale, notamment en termes de création de postes – et vous voyez ce qui s’annonce pour la rentrée prochaine – mais aussi grâce à une nouvelle pédagogie, avec les réformes que nous avons conduites, aussi bien à l’école primaire qu’au collège.
Demeurait, néanmoins, ce sujet aigu de la mobilité sociale. Qu’est-ce qui fait que, à un moment donné, tous les élèves se sentent autorisés à rêver loin, à s’ouvrir des perspectives et des horizons pour poursuivre avec succès des études supérieures ou accéder à une insertion professionnelle ambitieuse ?
Le 20/01/2016 à 10:02, laïc a dit :
Rêver, c'est bien gentil, mais il va falloir qu'ils s'adaptent au principe de réalité à un moment ou un autre. On devrait emmener les élèves des classes défavorisées dans les facs de médecine, pour qu'ils comprennent ce que l'expression "numerus clausus" veut dire, et qu'ils comprennent aussi la duplicité du gouvernement en matière de réussite éducative. On devrait aussi y emmener les élèves des classes favorisées, car ce numerus clausus est injuste et impitoyable pour toutes et tous, sans distinction de classe sociale.
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