C’est ce que j’appelle une stratégie d’ensemble.
Vous êtes député, vous savez comme moi que tout ne relève pas du domaine de la loi. Je ne citerai qu’un exemple : l’éducation. La loi pour la refondation de l’école de la République comme celle sur l’enseignement supérieur et la recherche contiennent des dispositions sur le numérique. Le projet est porté avec ambition par le Président de la République, qui a annoncé un grand plan numérique à l’école, lequel est financé et, lui aussi, sans précédent.
Fallait-il écrire une loi bavarde sur le sujet, alors que nous menons une action directe et concrète en direction des élèves, du corps enseignant, qui doit être formé, et des collectivités locales, qui ont besoin d’un coup de pouce financier pour être équipées ? Non. Le travail a été fait. Aujourd’hui, la mise en oeuvre des décisions prises par le Président de la République a commencé.
Deuxièmement, vous avez parlé de l’articulation avec le travail européen. Lorsque je siégeais sur les bancs des députés, j’ai commis un rapport sur la stratégie numérique de l’Union européenne. On peut donc difficilement me reprocher de ne pas partager l’ambition du numérique pour l’Europe ! Je suis convaincue que c’est l’échelon sur lequel il faut avancer. Seulement, vous connaissez comme moi le temps européen,…