Même avis : retrait ou avis défavorable. Bien sûr, comment ne pas partager l’objectif d’une actualisation régulière des informations fournies par les services publics ? La non-actualisation ne reflète pas un manque de volonté mais, plus crûment, un manque de ressources. Soyez assuré que les agents publics, notamment ceux de la Direction de l’information légale et administrative, y travaillent jour après jour. Que changerait le fait d’inscrire une telle obligation dans la loi ? La pression de nos concitoyens et l’élévation de leur niveau d’attente sont davantage susceptibles d’entraîner des évolutions positives. Vous ne parlez que de l’État et des services publics, monsieur Gosselin, mais j’ai aussi rappelé des chiffres concernant les collectivités locales, qui reflètent la réalité de leurs moyens : aujourd’hui, sept collectivités sur dix n’ont pas de site internet ! C’est là qu’est le problème.
Vous pouvez naturellement compter sur ma vigilance, monsieur Gosselin, pour continuer à exercer une pression constante sur les administrations, afin qu’elles veillent à l’exactitude des informations publiées sur leur site. Pour cela, les ressources et les moyens disponibles doivent être à la hauteur des enjeux.