Ce n’est pas une polémique ! Nous avons tout de même le droit de nous exprimer !
Vous avez affirmé qu’on pouvait faire évoluer le texte en matière de formation non par le biais d’un amendement parlementaire, mais plutôt en s’en remettant à la volonté de votre collègue le secrétaire d’État Thierry Mandon. Si les parlementaires ne peuvent pas enrichir un texte de loi par leurs amendements, alors je ne vois pas quelle est l’utilité du Parlement. Nous sommes bien là pour travailler sur un texte !
Sur ce sujet, je voudrais féliciter Mme Laclais, car trop souvent nos territoires ruraux sont laissés de côté, ce qui alimente aujourd’hui un sentiment d’abandon dans ces territoires, notamment dans les zones de montagne. Cet amendement est une façon de les remettre sur le devant de la scène et d’aller, grâce à ces accès, vers une égalité territoriale, ce qui me paraît essentiel.
En outre, la portée du débat peut être élargie : aujourd’hui, certains amphithéâtres sont surpeuplés, des étudiants n’ont pas accès à l’univers de la formation dans les enceintes universitaires. Pour garantir une réelle égalité entre les jeunes, peut-être faudrait-il ouvrir plus largement les formations, permettre à l’ensemble de nos étudiants d’y accéder. Ce pourrait être l’occasion de démocratiser réellement la formation continue et la formation initiale.