Intervention de Valérie Rabault

Réunion du 20 janvier 2016 à 9h30
Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault, rapporteure générale :

Je rejoindrai plutôt le point de vue d'Éric Woerth : il serait en effet intéressant d'établir une comparaison entre le coût unitaire des différents dispositifs que vous décrivez et le coût d'une année passée au collège ou au lycée – mais aussi avec le coût d'un emploi créé grâce au pacte de responsabilité, sans doute bien supérieur à 24 000 euros.

Vous traitez notamment, dans votre rapport, du contrat d'apprentissage et du contrat de professionnalisation : 91 000 entrées en 2013 pour le premier, 9 000 pour le second. Cette proportion ne pose-t-elle pas problème ? L'idée de recruter des jeunes sans qualification en contrat de professionnalisation ne provoque-t-elle pas chez les entreprises une certaine frilosité, tout simplement parce qu'elles reçoivent des aides bien inférieures à celles reçues au titre du contrat d'apprentissage ?

Dans certains territoires, certaines formations sont proposées dans le cadre d'un contrat de professionnalisation, mais pas d'un contrat d'apprentissage. On peut prendre le cas de l'oenologie qui, pour les jeunes de Midi-Pyrénées, n'est proposée qu'à Bergerac : cela implique des coûts de logement et de transport importants. Avez-vous pu dresser une carte des offres de formation en contrat de professionnalisation et en contrat d'apprentissage ? La Cour propose-t-elle de fusionner ces deux dispositifs, ou voyez-vous un intérêt à maintenir les contrats de professionnalisation ?

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