Je remercie moi aussi la Cour pour son travail.
Ces constats confirment le quasi-abandon de milliers de jeunes. C'est un phénomène qui ne date pas d'hier, ni d'avant-hier, mais qui dure depuis des décennies. Les dispositifs d'insertion coûtent cher, mais le problème réside plutôt dans leur dispersion et dans l'absence de coordination des acteurs. À mon sens, il faut aussi souligner que ces organisations nombreuses, variées, sont aussi souvent vite abandonnées, au gré des décisions des tutelles successives. Sans arbitrage ministériel fort pour un pilotage fort, je ne vois pas comment nous sortirons de cette impasse. Or ce sont bien des jeunes qui, par milliers, sont victimes de cette situation.