En dépit des espoirs nés en 2001 de l'accord d'Arusha pour la paix et la réconciliation au Burundi, la situation n'a cessé de se dégrader dans ce pays, au point devenir dramatique. Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme parle d'au moins 400 morts depuis le mois d'avril, et quelque 200 000 personnes se sont enfuies du pays. Les instances internationales sonnent l'alarme avec insistance, disant la menace d'un nouveau conflit ethnique, comme en 1993. Comment la France agit-elle ?