J'entendrai avec intérêt la réponse que vous ferez à mon collègue Axel Poniatowski à propos de l'aide apportée aux Kurdes. Bien que la question des réfugiés concerne davantage le ministre de l'intérieur qu'elle ne vous concerne, savez-vous où nous en sommes ? Pour avoir accueilli plusieurs familles syriennes dans ma circonscription, je puis vous dire qu'il faudrait simplifier les procédures, aujourd'hui excessivement compliquées. J'évoquerai enfin le Haut-Karabakh, pays qui souhaite vivre en paix et qui n'y parvient pas en dépit des efforts du groupe de Minsk. Un rapport à ce sujet risque de venir en discussion à la fin du mois devant l'Assemblée du Conseil de l'Europe, sur commande de l'Azerbaïdjan ; ce serait catastrophique, car il met à mal les travaux du groupe de Minsk. En l'adoptant, l'Assemblée du Conseil de l'Europe outrepasserait ses prérogatives et risquerait d'aggraver le conflit, alors que les Azéris sont à présent dotés d'armes lourdes et que plus un jour ne se passe sans que des Arméniens soient tués.