Je voudrais préciser, à cet égard, que le rôle du Conseil d'État fait parfois débat. Il considère ainsi que « les femmes qui ont quitté leur pays de naissance afin d'échapper à un mariage forcé n'appartiennent pas à un groupe social victime de persécutions au sens de l'article 1er de la Convention de Genève et ne peuvent, par conséquent, bénéficier de la qualité de réfugié ».