Intervention de Maina Sage

Réunion du 12 janvier 2016 à 17h00
Délégation de l'assemblée nationale aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaina Sage :

Les statistiques mettent en évidence la distance astronomique séparant l'outre-mer de la métropole, et ont permis d'alerter les territoires concernés, dont la Polynésie française dont je suis l'élue. Cependant, les données gagneraient à être affinées et les méthodes adaptées aux codes ultramarins.

On constate que l'habitude a été prise de renvoyer à la médiation avant le dépôt de la plainte, particulièrement à la médiation familiale ; or les résultats ne sont pas satisfaisants. Que préconisez-vous ?

L'année dernière, mon groupe avait déposé une proposition de loi tendant à allonger de dix ans le délai de prescription des agressions sexuelles – qui, à mes yeux, devraient même être imprescriptibles. J'aimerais connaître votre avis sur ce sujet.

Un trop grand nombre de victimes redoute de porter plainte : conduisez-vous une réflexion sur le rôle que devrait alors jouer l'entourage de la victime ? De fait, outre la pression exercée sur la victime par l'agresseur, j'ai pu constater que c'est souvent l'entourage lui-même qui dissuade cette dernière de passer à l'action en portant plainte.

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