Le Président de la République a annoncé, la semaine dernière, que la Caisse des dépôts et consignations serait renommée « Caisse des dépôts et du développement durable », ce dont nous ne pouvons que nous réjouir. En tant qu'investisseur institutionnel, elle est désormais astreinte, au titre de l'article 173 de la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte, à la mesure de l'empreinte carbone. Dans ce domaine, il conviendrait qu'elle donne l'exemple aux autres investisseurs qui s'interrogent sur la manière dont ils vont pouvoir réaliser cette mesure, notamment en diminuant le plus possible ses investissements dans les énergies fossiles.
En ce qui concerne l'aide aux énergies renouvelables, vous avez mentionné les investissements de la Caisse des dépôts dans l'éolien offshore notamment, et je salue cette initiative car la France doit rattraper son retard dans ce domaine. Par ailleurs, nous savons que les énergies renouvelables produisent une énergie quasiment gratuite mais nécessitent un investissement de départ assez lourd, de sorte que les taux d'intérêt pèsent de manière considérable sur leur coût, et donc sur le prix payé par les consommateurs. Un fonds de garantie permettrait de réduire ces taux d'intérêt. La Caisse des dépôts pourrait-elle participer à la constitution d'un tel fonds de garantie ?