Fin août 2015, lors de la semaine des ambassadeurs, le Président de la République a annoncé le rapprochement, en 2016, de l'AFD avec la Caisse des dépôts. Si l'on perçoit clairement l'utilité d'un tel adossement pour l'AFD, puisqu'il lui permettra d'augmenter sa capacité financière et de répondre à la problématique de ses fonds propres, il est plus difficile d'appréhender l'intérêt de cette opération pour la Caisse des dépôts et d'envisager concrètement ce que recouvre l'objectif de son internationalisation. Pourriez-vous nous en dire un peu plus sur ce sujet ?
Par ailleurs, la Caisse des dépôts soutient, à travers BPIfrance, 86 000 entreprises, dont des entreprises agro-alimentaires. Or, celles-ci dépendent de l'activité agricole. Quelles aides la banque publique pourrait-elle apporter au monde agricole pour ses investissements dans les ateliers ou la méthanisation, par exemple ? Lorsque je l'ai interrogé à ce sujet, le directeur de BPIfrance m'a apporté une réponse ambiguë.