Le 12 janvier, vous avez rappelé l'engagement de la Caisse des dépôts en faveur de la construction de réseaux de très haut débit. Pour les territoires excentrés ou enclavés, l'accès à un tel réseau doit être érigé en priorité afin d'assurer l'égalité en matière d'aménagement du territoire. Je pense notamment au Cap Sizun, situé à l'ouest de la Bretagne, qui attend beaucoup du déploiement de la fibre optique pour s'affranchir des contraintes de sa périphéricité et lutter contre la baisse de sa démographie. Or, pour l'intercommunalité concernée, cela représente un investissement de 5,5 millions d'euros, soit 445 euros par foyer, alors que sa capacité de financement n'atteint pas la moitié de cette somme. Quels sont les leviers d'action que ces communautés de communes peuvent trouver auprès de la Caisse des dépôts pour les accompagner dans la mise en oeuvre de leurs réseaux de très haut débit ?
Ma seconde question concerne votre engagement en faveur des professionnels de l'hôtellerie. La Caisse des dépôts et BPIfrance ont ainsi annoncé la réorientation du prêt « hôtellerie » pour soutenir les opérations de rénovation des établissements, les mises aux normes nécessaires et l'amélioration du service rendu à la clientèle. Pouvez-vous nous éclairer sur les contours de ce prêt, qui est à l'évidence un outil précieux pour l'hôtellerie indépendante notamment ?