Mon attachement au GNV est connu. Je suis surpris d'apprendre que la PPE n'intègre pas le biométhane dans l'objectif des 10 % de carburants renouvelables. Une mission parlementaire suivra la mise en oeuvre de la loi de transition énergétique ; la PPE faisant partie du domaine sur lequel je suis rapporteur, j'étudierai le sujet avec attention.
Vous avez beaucoup parlé des véhicules de marchandises ; qu'en est-il des véhicules particuliers ? La directive européenne sur les carburants alternatifs prévoit que chaque État devra dresser un plan pour le déploiement de ces carburants. De votre point de vue, combien faudrait-il de stations de GNV pour rendre le réseau suffisamment attractif pour les particuliers ? Avez-vous une idée du coût que cela représenterait ?
Remplacer une partie des véhicules utilitaires légers qui roulent au diesel par des véhicules à gaz représente une solution très intéressante, notamment dans les zones urbaines. Il faudrait probablement aider les artisans pour le remplacement de leurs camionnettes. J'ai cru comprendre qu'il existait aujourd'hui des mini-compresseurs qu'on pouvait mettre dans son garage, permettant de recharger le véhicule via le réseau de gaz. Que pensez-vous de cette solution ? Est-elle fiable du point de vue de la sécurité ? Quel en serait le coût ? On m'a parlé de quelques centaines d'euros. Ne pourrait-on pas proposer aux artisans à la fois le véhicule et le compresseur, avec un amortissement sur dix ans ? Vu la différence de prix entre le gaz et le gazole, l'opération apparaît pertinente, à condition de l'accompagner d'une ingénierie financière adéquate.