C’est en effet à vous, parlementaires, représentants de la nation, qu’il revient de décider in fine car tel est le rôle du Parlement. Je sais que chacun sur ces bancs mesure pleinement cette responsabilité – en l’occurrence celle que confère le constituant.
Le Président de la République et le Gouvernement n’ont aucunement l’intention de viser telle ou telle catégorie de citoyens – je suis d’ailleurs à l’écoute de tous ceux qui peuvent se sentir concernés.
Je rappelle, monsieur le président Schwarzenberg, que nous ne visons au fond qu’une seule catégorie de citoyens, une seule : les terroristes dont les crimes, d’une certaine manière, déchirent le lien qu’ils ont pu établir avec la nation.