Monsieur le Premier ministre, je souhaiterais que vous-même et votre gouvernement soyez parfaitement conscients de l’extrême gravité de la crise agricole que nous traversons aujourd’hui. Cette crise concerne l’ensemble des filières d’élevage, en particulier le lait et le porc. Les éleveurs travaillent sans compter et ils vendent à perte.
J’étais vendredi à leurs côtés en Bretagne, comme d’autres, lors de leur rassemblement. J’ai pu constater le grand nombre des personnes présentes et la jeunesse des éleveurs présents. Leurs visages étaient graves ! Ils comprennent que ce qui est menacé, c’est leur projet professionnel, voire leur projet de vie. Il faut agir et agir vite ! Il faut agir pour que les éleveurs français soient à armes égales face à leurs concurrents. Or, aujourd’hui, trop de charges financières et de contraintes administratives pèsent sur eux et ce ne sont pas quelques subventions qui les atténueront.
Il faut rétablir nos relations commerciales avec la Russie.