Quant à l’étiquetage, sujet que vous avez évoqué, je vous rappellerai qu’après la crise des lasagnes à la viande de cheval, j’avais négocié l’indication de l’origine des viandes dans les produits transformés. Or je suis arrivé à la conclusion que les pays européens n’ont pas la même agriculture que la nôtre. Ceux qui étaient prêts à un étiquetage mentionnant l’origine considéraient que, pour l’élevage, c’était le pays d’abattage qui fixait l’origine de la viande. Je considère quant à moi que la France est un pays de naisseurs, d’engraisseurs, d’éleveurs et d’abattage, et on doit donc défendre la mention « né, élevé, abattu et transformé en France » : c’est l’objectif de Viandes de France.
Comme la question de l’étiquetage est au coeur d’un débat et que certains laissent penser qu’avec l’étiquetage tout serait réglé, j’ai décidé de rédiger le décret sur le sujet et de le transmettre à la Commission européenne. J’emmènerai avec moi les parlementaires et les professionnels agricoles pour négocier.