Intervention de Laurent Fabius

Séance en hémicycle du 26 janvier 2016 à 15h00
Questions au gouvernement — Relations avec l'iran

Laurent Fabius, ministre des affaires étrangères et du développement international :

D’abord un mot sur l’accord nucléaire, monsieur le député, puisque cela a évidemment changé beaucoup de choses.

C’est un dossier que vous avez suivi de très près. Comme vous le savez, il fallait arriver à un accord pour que le risque de bombe atomique soit écarté, et il fallait en même temps que cet accord soit robuste. Vous le savez pour avoir suivi les négociations, la position de la France a été déterminante, et ce sera encore plus clair lorsque l’Histoire aura fait son oeuvre. Nous voulions un accord, il fallait donc être constructif, mais un accord robuste, il fallait donc être ferme. C’est la position que nous avons tenue, qui est reconnue par chacun.

Évidemment, à partir de ce moment-là, un certain nombre de relations sont devenues plus ouvertes, et c’est dans ce cadre que nous recevons le Président iranien demain et après-demain, comme nos amis italiens et d’autres l’ont reçu ou vont le recevoir.

Nous allons discuter politique bien sûr, de ce qui se passe là-bas, de ce qui se passe ici, de ce qui se passe dans la région. Nous allons discuter feuille de route, économie aussi et, bien sûr, nous discuterons sur le fond.

Comme vous l’avez souligné dans votre question, forte, nous avons des divergences fondamentales avec ce pays comme avec d’autres, par exemple sur la peine capitale. Je tiens à réaffirmer ici que la France est opposée en toutes circonstances et en tous lieux aux exécutions capitales. Cela vaut pour l’Iran, cela vaut pour d’autres pays dans la région ou ailleurs.

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