À cet égard, j’ai rappelé à l’occasion du conseil « Justice et affaires intérieures » informel qui s’est déroulé hier à Amsterdam la détermination de la France à renforcer les contrôles aux frontières extérieures de l’Union européenne et à veiller à la mise en place des hotspots, sans lesquels nous ne pourrons mettre en oeuvre la politique de relocalisation en faveur de laquelle nous nous sommes engagés.
S’agissant du premier point, la France prône la création d’une agence européenne de gardes-frontières et de gardes-côtes. La Commission européenne a remis une proposition en décembre, que nous saluons. Tant que des contrôles efficaces aux frontières extérieures de l’Union européenne n’auront pas été mis en place, nous maintiendrons les contrôles à nos frontières intérieures. Ce n’est que grâce à de telles propositions que l’Europe se mobilisera ; je suis parfaitement déterminé à les assumer.
Concernant la relocalisation et les hotspots, je me rendrai le 4 février prochain en Grèce avec mon homologue allemand, afin de veiller à ce que la mise en place des dispositifs prévus soit conforme à nos attentes.