Puisque le ministre n’est pas là, je vais m’adresser aux collègues de la majorité et au président de la commission des lois : je suis profondément choqué par ce genre de discours.
La situation migratoire que connaissent la France et l’Europe est grave : des incidents ont lieu chaque jour, des personnes sont blessées. Alors que vous pesiez 6 millions de voix le 6 décembre, quand le Front national en obtenait 8 millions, notamment à cause de l’échec des politiques migratoires et des politiques d’intégration, vous ne pouvez pas dire à l’opposition : « La République n’a pas besoin de vous. »