Je remercie notre Présidente pour son rapport mais ne peut m'empêcher de penser que les mêmes propos sont répétés depuis des lustres sans jamais aborder la véritable question – il est vrai très délicate car touchant à l'intime – qui est celle de la croissance démographique. Il ne faut pas se voiler la face. Un pays qui enregistre une croissance de sa population supérieure à 2 % par an ne pourra jamais se développer ou alors très difficilement. Le préalable au développement, c'est donc la maîtrise des naissances à travers l'éducation, en particulier celle des femmes, et des programmes dédiés. Or, aujourd'hui, il n'y en a pas.