J'approuve l'analyse de la Présidente et voudrai revenir sur deux points. S'agissant de la taxe sur les transactions financières, je constate qu'elle n'est pas encore créée mais que chaque État-membre a ses idées sur l'affectation de son produit, idées qui sont d'ailleurs souvent contradictoires. Par ailleurs, l'exemple cité de l'accord de libre-échange avec la Colombie et le Pérou est bien loin du « juste échange » ; il révèle aussi une certaine contradiction de l'Union européenne : d'un côté, elle libéralise les échanges, avec des conséquences sociales et environnementales parfois dramatiques dans les pays concernés, et de l'autre, elle aide ces mêmes pays à faire face à ces conséquences.