Hier, le juge des référés du Conseil d'Etat a rendu une décision dans laquelle il considère que le péril imminent justifiant l'état d'urgence n'a pas aujourd'hui disparu, compte tenu du maintien de la menace terroriste et du risque d'attentats. Cette conception assez large du péril imminent dans la situation actuelle me semble infirmer le raisonnement de notre collègue Schwartzenberg.