Je suis très favorable à l'amendement de M. Lagarde, d'autant que ce que nous faisons, à savoir une réforme constitutionnelle en période d'état d'urgence – ce qui est une première –, nous amène à nous interroger sur ce qu'il convient de faire ou non sous un régime d'exception. C'est une lourde responsabilité car chacun imagine aisément quel usage pourrait faire certaine formation politique de notre Constitution. Nous devons donc faire preuve de la plus grande prudence, sachant, je le répète, que je m'interroge sur la possibilité de réviser la Constitution sous le régime de l'état d'urgence, c'est-à-dire en des temps par essence troublés.