Les réponses que vous avez faites à notre rapporteure générale ne me rassurent pas entièrement. Nous avons compris que le risque s'était déplacé et portait désormais sur la SFIL et qu'un risque global pesait sur les finances publiques. En vous écoutant, on a le sentiment que vous avez géré l'ensemble des débouclages ou des désensibilisations. Or, il semblerait qu'un certain nombre de collectivités se soient débrouillées seules. Je souhaiterais donc connaître la part qu'a prise la SFIL dans cette désensibilisation. Par ailleurs, pourquoi transformer les prêts hautement toxiques en des prêts à taux fixe plutôt qu'en des prêts à taux variable capé ?
En ce qui concerne votre activité en matière de crédits export, vous n'avez mentionné qu'une seule fois Bpifrance. Celle-ci consent des prêts à l'export pour des petits crédits, jusqu'à 5 millions d'euros, alors que l'activité de la SFIL concerne les prêts supérieurs à 70 millions d'euros. Il semblerait donc qu'il existe des trous dans la raquette. En tout état de cause, je souhaiterais connaître l'articulation de la SFIL avec Bpifrance, dont je rappelle qu'elle a été créée pour porter l'ensemble des financements aux entreprises.