La désensibilisation consiste à effacer un coût potentiel exponentiel, mais elle se traduit par un surcoût. Quelle est la part de ce surcoût que supportent respectivement la SFIL et les collectivités ? Puisque ce sont surtout ces dernières, me semble-t-il, qui sont affectées par cette conversion du risque, en raison notamment de l'augmentation des taux, je souhaiterais savoir quel est l'impact de ces nouveaux prêts sur leurs finances. Par ailleurs, comment les 300 millions annuels alloués par l'État et les banques sont-ils mobilisés pour atténuer ce surcoût ? Enfin, il semble que ce soit dans la catégorie S1 des prêts structurés, celle qui concerne les plus petites collectivités, que l'on recense le moins de transformations. Comment l'expliquez-vous ? La part de prêts structurés est-elle plus importante dans ces petites collectivités que dans les grandes ?