Dans l'état des lieux que vous avez dressé sur l'application de l'article 5, vous avez recensé 79 liaisons reliant deux points distants de 100 kilomètres ou moins, dont trente-huit localisées dans le Languedoc-Roussillon. On ne peut que constater une absence de répartition équilibrée sur le territoire. Comment analysez-vous cette situation ?
L'article 3 prévoyait l'installation dans les autocars de dispositifs permettant de prévenir la conduite sous l'empire d'un état alcoolique. À vous entendre, je ressens un certain malaise : j'ai le sentiment qu'en raison des contraintes européennes, on renonce à l'objectif visé par l'article 3. Pouvez-vous confirmer – ou infirmer – cette impression ?
En ce qui concerne les donneurs d'ordre et les salariés détachés, vous avez évoqué l'instauration d'une attestation en lieu et place d'une déclaration. Est-ce à dire que nous allons vers un dispositif allégé ? Cela peut être inquiétant et ce n'est pas forcément l'esprit que nous avions au moment des discussions que nous avons eues sur ce sujet.