Intervention de Maryvonne Bin-Heng

Réunion du 19 janvier 2016 à 13h45
Délégation de l'assemblée nationale aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes

Maryvonne Bin-Heng, présidente de la Fédération nationale Solidarité Femmes, FNSF :

Celui-ci est encore utilisé, en raison des habitudes notamment. Par contre, l'utilisation du 3919 a considérablement progressé, les appels ayant doublé depuis quelques années. Nous avons mis en place un pré-accueil, pour orienter les victimes, certaines associations n'ayant pas de ligne directe pour répondre aux femmes victimes de violences. Je pense au GAMS (Groupe pour l'abolition des mutilations sexuelles, des mariages forcés et autres pratiques traditionnelles néfastes à la santé des femmes et des enfants) et à l'AVFT. Nos collègues des associations avec lesquelles nous avons passé des conventions ont, en effet, accepté de former nos écoutantes, qui étaient formées aux violences conjugales, mais pas aux autres types de violences. Après cette première écoute au 3919, nos écoutantes indiquent donc aux femmes à qui elles peuvent s'adresser.

Vous le voyez, le 3919 est extrêmement utile, et je pense que les femmes sont plus nombreuses à nous appeler aujourd'hui parce qu'elles retiennent le numéro. Il faut rappeler l'intérêt des campagnes d'information, du gouvernement et de notre fédération. À chacune de nos campagnes, à chaque émission de télévision, les appels « Violences Femmes Info » explosent – cela peut aller jusqu'à 400 appels en une heure ! Ce service national d'écoute fonctionne tous les jours de l'année de 8 heures à 22 heures – mais pas 24 heures sur 24, faute de financement.

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