Intervention de Michel Liebgott

Réunion du 26 janvier 2016 à 16h45
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Liebgott :

Sujet complexe, la biologie médicale est l'un des éléments fondamentaux de la chaîne thérapeutique. De nombreux malades, après avoir été hospitalisés, reviennent à domicile, suivent des traitements, tels que des chimiothérapies, et doivent donc faire l'objet de contrôles biologiques réguliers. Il me paraît donc important de renforcer dans ce domaine une transparence qui reste encore insuffisante aujourd'hui.

J'ai pu constater par moi-même que certains actes n'étaient pas forcément accomplis, parce qu'il y avait rupture dans la chaîne reliant le médecin hospitalier, le laboratoire et l'infirmier – qui ne se concertent pas toujours. Les patients revenaient ensuite à l'hôpital avec des examens insuffisants pour que leur traitement puisse être poursuivi dans de bonnes conditions. Il y a là un problème de coordination entre les différentes structures et de connaissance par la population du fonctionnement de celles-ci. J'ai moi-même connaissance de laboratoires clairement identifiés comme étant la propriété de biologistes tandis que d'autres ne sont en fait que des centres de prélèvements et non d'examens – sans qu'on le sache pour autant.

Compte tenu de la chute du nombre de sites, il nous faut insister pour que le territoire reste parfaitement couvert, conformément à la politique voulue par le Gouvernement et par nous-mêmes. Il serait paradoxal que l'on essaie de créer des maisons médicales de santé pour occuper le terrain laissé vacant par les hôpitaux de proximité et que les laboratoires ne soient plus des outils de proximité. Comme vous l'avez souligné, il n'y a pas de médecine sans analyses biologiques.

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