Les biologistes ont pris l'habitude d'avoir affaire au COFRAC et commencent à comprendre comment il fonctionne. Les faire changer d'interlocuteur n'est donc pas forcément une bonne chose. Il faut être conscient que les biologistes se plient aux exigences du COFRAC. J'ai l'exemple précis d'un biologiste sortant de l'Institut français du sang et interprétant un arrêté ministériel fixant les modalités d'examen de groupes sanguins d'une façon différente de celle de l'évaluateur du COFRAC. La position du biologiste est validée par un des plus grands chefs de service de l'Établissement français du sang (EFS), mais ce dernier conseille au biologiste, pour être accrédité, de faire ce que le COFRAC lui demande. Je poserai une question écrite à la ministre de la santé à ce sujet.